Tous les ouvrages (The Madman, Twenty Drawings, The Forerunner, The Prophet, Sand and Foam, Jesus the Son of Man, The Earth Gods, The Wanderer, The Garden of the Prophet)de Gibran sont illustrés de dessins et de peintures qu'il avait lui-même réalisés et choisis pour enrichir ses textes.
En 1919, Alfred Abraham Knopf, son éditeur new-yorkais, publia Twenty Drawings (Vingt Dessins), le seul ouvrage non posthume de Gibran qui présente une sélection de ses dessins. La critique d’art Alice Pearl Raphael rédigea un essai en introduction de cet ouvrage.
Illustrations, présentation complète et inédite des illustrations de Gibran tirées des livres qu’il a écrits en anglais, paraîtra prochainement chez Le Livre en Papier.
L'ouvrage Illustrations sera prochainement publié par Le Livre en Papier à Strépy-Bracquegnies en Belgique. Pour le commander, consultez la page qui lui sera consacrée. Le point de vente et de présentation de l'ouvrage sera Le Livre en Papier. Prochainement, il sera également disponible chez l'auteur.
Dans le domaine lumineux de la traduction, où les langues jettent des ponts entre les mondes et les cultures, il existe un héros méconnu dont le dévouement et le travail méticuleux éclairent le chemin de tous ceux qui recherchent la sagesse de Khalil Gibran. Philippe Maryssael, magistral traducteur résidant en Belgique, au cœur de l’Europe, ne s’est pas contenté de traduire les œuvres intemporelles de Gibran que sont The Prophet (Le Prophète), The Madman (Le Fol), Sand and Foam (Le Sable et l’Écume), The Garden of the Prophet (Le Jardin du Prophète), The Forerunner (Le Précurseur), The Earth Gods (Les Dieux de la Terre) et The Wanderer (Le Pérégrin) — quelques autres sont en préparation et paraîtront prochainement. Il s’est également attelé à relever les subtiles variations dans les textes et les illustrations de Gibran, mettant au jour des corrections, des ajouts et des anomalies aussi curieuses que remarquables.
À l’occasion d’innombrables conversations transcontinentales entre l’Europe et l’Australie, très tard le soir ou très tôt le matin, et de débats animés, Philippe et moi-même nous sommes embarqués dans maintes aventures qui rappellent les meilleurs romans policiers, mais avec beaucoup plus d’humour et de candeur. Ensemble, nous avons parcouru des centaines d’images, de notes et d’ouvrages obscurs de et sur Khalil Gibran, découvrant des symboles cachés et élucidant certains des mystères contenus dans ses illustrations. Notre collaboration n’est pas une simple recherche scientifique ; elle est plutôt une passion partagée — une odyssée alimentée par la curiosité et le respect pour les idées profondes de Gibran. Il n’est donc pas étonnant que Philippe m’ait fait part de son intention d’écrire un livre sur les illustrations de Gibran. Il s’agit pour lui d’un acte de diligence pure et simple. Et s’abstenir de mener à bien cette entreprise — ou la remettre à plus tard — serait la cause d’insomnies, peut-être provoquées par les chuchotements nocturnes des dieux de la littérature qui vaguent dans l’éther, sur les ailes du vent.
Comme Gibran l’a dit un jour, « on découvre un nouvel océan quand on a le courage de quitter le rivage où l’on se trouve ». Depuis plus de vingt ans, Philippe, moi-même et un petit groupe d’âmes sœurs avons voyagé sur ces vastes et insomnieux océans gibraniens, guidés par les étoiles de l’inspiration, à la recherche de trésors perdus et de liens cachés dans le riche corpus de Gibran. Au cours de cette exploration sans fin, chacun d’entre nous a découvert sa propre voix, faisant écho à la sagesse intemporelle de Gibran tout en ajoutant son point de vue unique aux échanges en cours.
Aujourd’hui, j’ai le grand honneur et la profonde joie d’adresser à Philippe mes sincères félicitations à l’occasion de sa dernière réalisation — une présentation complète et inédite des illustrations de Gibran tirées des livres qu’il a écrits en anglais. L’entreprise de Philippe n’enrichit pas seulement le paysage littéraire : elle témoigne également de la camaraderie et du dévouement qui caractérisent notre parcours commun.
Mabrouk, cher Philippe ! Puisse ta voix continuer de résonner à travers les cultures et les générations, éclairant ainsi le chemin de tous ceux qui recherchent la sagesse que recèle l’art intemporel de Gibran, ce fils emblématique du Liban, ce pont jeté entre le Levant et le Ponant.
Avec toute ma reconnaissance,
Glen Kalem-Habib, Melbourne, mars 2024