Le 15 janvier 2020, Philippe Maryssael se rend chez un photographe, Éric Devillet, pour une séance de photographie.
Photographe professionnel, Éric se spécialise dans la technique dite Harcourt, qui avait été mise au point à la fin du XIXe siècle par le photographe bostonien Fred Holland Day. Celui-ci avait son studio dans un bâtiment bâptisé Harcourt Buildings à Boston.
C'est Fred Holland Day qui prit les premières photos de Khalil Gibran, encore adolescent, qui exposa les premières œuvres picturales du jeune artiste et qui le fit entrer dans les cercles artistiques de la ville...
Au terme de la séance de photos qui dura toute la matinée, Éric montre à Philippe, sur un portrait, comment il retraite les photos. Quelle maîtrise de l'outil logiciel de retouche d'image ! Quelle finesse et quelle justesse dans la recherche des tons qui conviennent ! Philippe est époustouflé par le savoir-faire d'Éric, impatient de découvrir son travail sur l'ensemble des photos de la matinée... De surcroît, il a passé une très agréable séance parce que l'homme, en plus d'être un professionnel de haut vol, est aussi, et surtout, un homme intéressant, cultivé, aimable et joyeux...
Quelle expérience magnifique !
Les jours et les semaines s'égrainent, puis un matin le téléphone sonne : « Philippe, c'est Éric à l'appareil, j'ai terminé le traitement des photos. Je vous les envoie. Il y aura quelques surprises. Je vous laisse les découvrir... » Lorsque Philippe découvre le travail d'Éric, il en reste interdit : chacune des quinze photos retenues a reçu quatre traitements différents, deux en couleur, deux en noir et blanc. En prime, certaines ont été recadrées de plusieurs manières, pour des effets chaque fois différents et intéressants.
Après une sélection ô combien difficile, six photos ont été retenues et sont présentées ici, chacune en couleur et en noir et blanc. À vous de juger...
Merci, Éric, pour ces belles émotions !